Indaver offre des solutions efficaces pour le traitement sécurisé de volumes croissants de déchets Corona.

Au cours des semaines écoulées, nous avons fait face à un afflux considérable de déchets médicaux provenant en grande majorité d’hôpitaux dans lesquels sont pris en charge des patients atteints du COVID-19. Au cours du pic, nous avons connu une augmentation de 65 % du volume de déchets médicaux. MediPower, notre installation spécialisée située à Anvers, a été conçue pour traiter rapidement, efficacement et en toute sécurité les déchets médicaux dangereux.

MediPower Anvers détruit les matériaux contaminés

Indaver jouit d’une très longue expérience dans le domaine du traitement des déchets médicaux dangereux. Elle se fait un devoir d’éviter que les matières nocives ou dangereuses se retrouvent dans l’environnement, dans la chaîne alimentaire ou dans les matériaux en détruisant les déchets dans des fours à tambour rotatif.

Dans les hôpitaux, les déchets sont stockés dans des récipients adaptés et approuvés par les hygiénistes de l’hôpital. Ces récipients offrent une protection suffisante pour empêcher le risque d’infection via les déchets. Pour le transport de ces récipients vers l’installation d’Indaver, les directives habituelles en matière de transport de déchets médicaux dangereux sont applicables.

Au sein de l’installation, les récipients sont placés dans les fours via un système de convoyage automatique composé de tapis roulants, de mécanismes d’entraînement et d'ascenseurs. Nous sommes ainsi en mesure de traiter ces déchets rapidement, avec un minimum d'opérations manuelles, et de protéger nos collaborateurs de manière optimale. L'incinération dans le four à tambour rotatif à une température de 950 °C, avec postcombustion dans une chambre de postcombustion, garantit une destruction aussi complète que possible de tous les contaminants, comme le matériel éventuellement contaminé.

Et si les volumes continuent d’augmenter ?

Au cours des semaines écoulées, nous avons constaté conjointement avec l’ensemble des parties prenantes que les volumes de déchets dépasseraient notre capacité de traitement. Nous avons connu une augmentation de 65 % du volume de déchets médicaux à traiter. Indaver a joué un rôle essentiel en s’associant avec les autorités, les experts, les virologues et les hôpitaux en vue d’établir un plan d’approche visant à garantir la continuité du traitement des déchets. Nous avons ainsi étudié, en étroite collaboration avec la province d’Anvers et l’entreprise portuaire, les sites qui pourraient entrer en ligne de compte pour stocker temporairement les déchets médicaux dangereux. Mexico Natie nous a offert la solution idéale en mettant à notre disposition un entrepôt de qualité à Zwijndrecht. Nous pouvons ainsi continuer à réceptionner les déchets des hôpitaux pour ensuite les traiter de manière échelonnée.

‘Déchets médicaux non dangereux’ : définition élargie

Autre solution face à l’augmentation du volume de déchets du secteur médical : élargir la définition des déchets médicaux non dangereux. Ces derniers peuvent en effet être traités dans nos fours à grille. Sur ce point également, nous nous sommes concertés de manière intensive au cours des dernières semaines avec l’OVAM, les virologues, le secteur hospitalier, les opérateurs de traitement des déchets et les transporteurs. Sur la base d’une évaluation des risques scientifiques, il a été décidé d’élargir les fractions autorisées de déchets médicaux non dangereux. Concrètement, ce sont des éléments ayant été en contact avec des patients atteints du COVID-19 et présentant un risque de contamination limitée par des liquides biologiques. Il s’agit notamment des draps jetables et du matériel de soins. Ce flux de déchets doit avoir été stocké pendant au moins 72 heures au sein de l’établissement de soins. Passé ce délai, les déchets peuvent être transférés vers les fours à grille de Doel, comme ceux d’Indaver. D’autres déchets médicaux provenant des départements COVID comme les journaux, magazines et déchets alimentaires des patients, ainsi que les gants, masques et tabliers non contaminés étaient déjà considérés auparavant comme déchets médicaux non dangereux.

Les déchets sont immédiatement versés dans la fosse et chargés au moyen de grappins dans les entonnoirs du four. Le délai suffisamment long permet de réduire le risque de contamination des déchets jusqu’à atteindre le niveau des déchets non dangereux habituels.

Protection des collaborateurs

Sur l’ensemble de nos sites où sont traités des déchets médicaux dangereux et non dangereux, nous mettons à disposition les équipements de protection individuelle requis afin que nos collaborateurs puissent travailler en toute sécurité.